Vente ou achat d’un véhicule d’occasion suisse : Évitez les arnaques

Introduction

Parmi les escroqueries qui vous menacent quand vous procédez à un achat d’un véhicule d'occasion suisse, voici certainement la pire de toutes : acquérir une voiture volée ! Ainsi, les conseils qui vont suivre vont vous permettre d’éviter ce genre de mésaventure mais aussi quelques autres !

Web : Les sites suisses fantômes et les annonces enjoliveuses

Les plateformes d’annonces populaires comme Tutti sont une des lieux idéaux pour les arnaqueurs. Ces derniers y trouvent votre annonce de vente puis, grâce à une plateforme factice, vous contactent en vous faisant la promesse de trouver plusieurs acheteurs. Or, il faut s’acquitter au préalable d’une somme d’argent pour au final avoir des coordonnées qui n’existent même pas ...

Pour contrer cela, vérifiez toujours la localisation de la société avant de payer. Si cette dernière est située à l’étranger : Attention à l’arnaque ! En outre, il ne faut pas hésiter également se servir d’un moteur de recherche qui offre la possibilité de connaître les différents avis des victimes.

Autre point auquel il faut être attentif quand on effectue un achat d’un véhicule d’occasion suisse sur le web : Les précisions des annonces. En effet, vous pouvez tomber par exemple sur «climatisation automatique» alors qu’en réalité cette dernière n’est que manuelle ... il En effet, beaucoup de vendeurs auront tendance à enjoliver leurs annonces juste pour gagner des euros en plus. La climatisation n’est qu’un simple exemple parmi tant d’autres et si le véhicule que vous avez acheté ne correspond pas point pour point à l’annonce, vous pouvez réclamer la résolution de la vente. Il s’agit tout simplement de la restitution de la voiture en échange du véhicule contre l’argent versé au préalable.

Conseil : Gardez toujours la petite annonce afin de prouver en cas de litige que cette dernière ne correspond pas point pour point au véhicule vendu. En outre, si le vendeur résiste à la demande de résolution, vous pouvez carrément saisir un tribunal.

Enfin, il faut également se méfier des véhicules bradées : En effet dans pas mal de cas, des escroqueries se cachent derrière des prix trop beaux pour être vrais. Par exemple, une annonce avec « 20 % sous argus » doit déjà soulever vos soupçons surtout si le kilométrage de la voiture n’est pas haut.

Le chèque de banque falsifié et le virement bancaire virtuel

Le chèque de banque est en théorie l’unique option de paiement sécurisé entre particuliers. Or, il existe malheureusement des chèques de banque volés ou faux, voire même des copies qui font de nombreuses victimes. Ces dernières voient leur véhicule tout simplement s’évaporer dans la nature. En effet, il faut environ deux bonnes semaines à un établissement bancaire afin de dénicher l’arnaque.

Pour contrer ce risque lors d’une vente, il suffit de téléphoner à la banque émettrice en vous servant du numéro de téléphone recueilli dans un annuaire et non celui indiqué sur le chèque. En effet, ce dernier a des chances de mener directement à un complice. Puis, au dépôt du chèque, insistez pour que le bordereau désigne un crédit de votre compte à bonne fin (à l'encaissement réel) avant que vous ayez vendu votre voiture.

Le virement bancaire virtuel paraît rassurant pour le vendeur. Or, ce mode de règlement n’est pas forcément pertinent. En effet, l’acheteur peut déposer un chèque falsifié sur un compte depuis duquel est effectué le virement. Votre compte est par la suite crédité virtuellement mais, à la suite d’une vérification, votre banque le débite une dizaine de jours après en relevant l’arnaque. Dans ce cas, il n’y a aucun recours possible et surtout, vous aurez perdu votre véhicule. Ainsi, si vous n’êtes pas totalement certain que le compte de l’acheteur est correctement provisionné, ce genre de transaction est à éviter.

Détournement d’infos et contact téléphone impossible

Souvent lors d’un achat d’un véhicule d’occasion suisse, des acheteurs intéressés vous contacteront par rapport à votre véhicule. Avec comme excuse d’être méfiant envers les vendeurs indélicats, il vous demande une photocopie de divers documents tels que la carte grise ou le carnet d’entretien, afin d’attester que vous êtes bien le propriétaire du véhicule vendu. Or, une fois toutes ces informations fournies, l’interlocuteur va tout simplement s’évaporer dans la nature. Les infos récoltées lui offriront alors la possibilité de concevoir une fausse annonce afin d’escroquer d’autres personnes par la suite.

Ainsi nous vous conseillons de ne jamais fournir de copies de documents. Si l’acheteur veut plus de renseignements, fournissez-lui les renseignements uniquement via mail. En outre, soyez méfiant envers un vendeur seulement joignable via mail. Si le véhicule qu’il propose vous intéresse réellement, demandez par mail un numéro de téléphone. Si le mail envoyé reste sans réponse, passez de préférence votre chemin.

Attention aux services de transfert d’argent et éviter les règlements en espèces

Beaucoup d’arnaqueurs vous demanderont de procéder au règlement via un service de transfert d’argent comme Western Union. Pratique pour ces derniers car on ne peut pas contrôler par la suite l’identité de la personne qui va retirer la somme. Nous vous conseillons d’utiliser les services de transfert d’argent que pour des personnes que vous connaissez.

Western Union précise qu’il n’est pas autorisé de se servir de ses services afin de régler des achats de biens, surtout ceux faits grâce au web. Pour les échanges entre particuliers, le paiement en espèces peut être effectué si la somme ne dépasse pas la barrière des 3000 €. Attention car le non respect de cette règle peut engendrer une amende salée.

Sachez également qu’au-dessus de la somme de 500 euros, un vendeur demande la plupart du temps un chèque et, généralement un chèque de banque. Pour ce qui est d’une transaction au-dessus de mille euros, le vendeur réclame toujours du liquide. Retenez bien qu’en cas de soucis, il est toujours plus compliqué de se retourner contre le vendeur s’il n’y a pas de traces de votre paiement.

Et enfin ... Attention au coup de l'acompte lors d’un achat d’un véhicule d’occasion suisse

Terminons les différentes arnaques avec l’acompte : Après avoir découvert la perle rare sur le web, vous vous empressez de prendre contact le vendeur par messagerie. La plupart du temps ce dernier va se présenter comme un véritable professionnel. Ainsi, il peut vous demander un acompte représentant vingt, voire trente pourcents de la valeur d’un véhicule pour effectuer la procédure d’achat ou de garantir sa livraison. Lorsque l’acompte est donné et le chèque encaissé, c’est fini ! Retour en arrière impossible et surtout plus aucune nouvelle du vendeur ainsi que du véhicule.

Sachez qu’aucun vendeur, professionnel ou non, ne peut vous réclamer des acomptes pour acheter un véhicule suisse. Ainsi n’accepter jamais de régler un acompte, surtout sans avoir rencontrer le vendeur au préalable.